LOGO de l’Association Eglise Saint Maurice pour la rénovation
de l’église
Saint-Maurice
de
Neuville-les-Dames

Saint Pierre Chanel



Dernière mise à jour
le 30/11/2023

Plan du site
Menu en haut d’écran
Aide
Saint Pierre Chanel
Agrandissement
avec zoom en cliquant
sur la grande image
Vitrail précédent - Vitrail suivant - Retour à Vitraux : thématique et ordonnancement

Baie numéro11
Fête28 avril (Mémoire facultative)
Saint Pierre ChanelPierre-Marie Chanel naquit le 12 juillet 1803 à Cuet près de Bourg-en-Bresse dans le diocèse de Belley, de Claude-François Chanel et Marie-Anne Sibellas au sein d’une famille de huit enfants. Il fut baptisé le lendemain.

Il fut berger dès l’âge de 7 ans et fréquenta aussi l’école de Saint-Didier-d’Aussiat, puis celle de Cras dirigée par le père Trompier, à la rentrée de 1814.

Il fit sa première communion le 23 mars 1817. C’est de cette époque que date son attirance pour les missions, à la suite de la lecture des lettres de missionnaires envoyées par monseigneur Dubourg, administrateur apostolique et ordinaire en Louisiane. Il dira plus tard : « C’est l’année où je formais le dessein d’aller dans les missions lointaines ».

Il poursuivit ses études au petit séminaire de Meximieux, puis au grand séminaire de Brou, à Bourg-en-Bresse. Ordonné prêtre le 15 juillet 1827, il devint vicaire à Ambérieu-en-Bugey, puis curé à Crozet dans le Pays-de-Gex. Il intégra la société de Marie en 1831, et devint professeur au séminaire de Belley.

Le pape Grégoire XVI confia la responsabilité des missions en Océanie aux maristes. Pierre Chanel se porta volontaire et partit du port du Havre le 24 décembre 1836. Il écrivit à ses amis : « Dans une mission aussi difficile, il faut que nous soyons des saints ».

Il débarqua le 7 novembre 1837 avec deux compagnons dans la petite île de Futuna en Océanie qui n’était pas encore évangélisée.

Pendant deux ans, hôtes du roi de l’île, Niuliki, ils apprirent la langue du pays et baptisèrent des enfants mourants. Dès qu’il se sentit capable de prêcher, Pierre commença à évangéliser et à lutter contre les guerres fratricides et le cannibalisme, à soigner les malades et à prendre soin des plus faibles. Il fut alors surnommé Petelo, l’homme à l’excellent cœur.

Après une période sans résultats tangibles, des habitants se convertirent, ce qui déplut au Roi qui cessa d’héberger et de nourrir les missionnaires. Ceux-ci durent cultiver un champ de manioc pour survivre. Certains habitants détruisirent leurs récoltes pour les forcer à fuir. Affamés, les missionnaires durent se résoudre à manger leur chien.

Le fils du Roi se convertit également au christianisme, ce qui irrita Niuliki qui décida de se débarrasser d’eux.

Menacé de mort, le père Chanel affirma : « La religion est implantée dans l’île, elle ne s’y perdra point par ma mort, car elle n’est pas l’ouvrage des hommes, mais elle vient de Dieu. »

Le 28 avril 1841, un groupe d’hommes conduits par Musumusu, gendre de Niuliki, armés de lances, de massues et de haches envahit la maison des missionnaires alors que Pierre Chanel y était seul. Ils l’assommèrent à coups de bâton et de massue, pillèrent la maison ; voyant que le Père respirait encore, Musumusu l’acheva d’un coup de hachette sur la nuque.

Quelques mois plus tard, tous les habitants de l’île se convertirent y compris ses assassins. Il fut canonisé en 1954 et nommé saint patron de l’Océanie. Il est le premier missionnaire en Polynésie et le premier chrétien martyrisé victime de la haine de la foi en Océanie.

Le 200e anniversaire de sa naissance fut l’occasion d’une célébration mémorable à Poï en présence de la population de l’île, de délégations des îles voisines et même d’une représentation pontificale mandatée par le Pape Jean-Paul II (en fait, Mgr Patrick Coveney, Délégué Apostolique pour les îles du Pacifique, avait pu arriver seulement en fin de journée et il fut remplacé par Mgr Michel Calvet, archevêque de Nouméa).

Un sanctuaire fut bâti en son honneur à Futuna, et un autre à Cuet. Son apostolat porta du fruit à profusion, puisque de nos jours, les habitants de cette île vivent leur foi chrétienne avec une étonnante vitalité. L’île est en effet entièrement catholique.
ObservationsSaint Pierre-Marie Chanel est représenté avec la palme du martyre et une herminette, arme de son supplice.
Il a été béatifié par Léon XIII le 17 novembre 1889 soit deux ans avant la réalisation du vitrail d’où l’inscription « B » pour bienheureux.
SoubassementMartyre de saint Pierre Chanel.
FactureIl a été refait en 1946 par Luc Barbier et représente le martyre de saint Pierre Chanel.
CatégorieSaints du diocèse.
Dans la même catégoriesaint Anthelme ; saint Vincent de Paul ; saint Trivier
En savoir plusà partir d’autres sources sur saint Pierre Chanel, son époque et ses contemporains

Vitrail précédent - Vitrail suivant - Retour à Vitraux : thématique et ordonnancement